Trois-quart capable de jouer du centre à l’arrière, Pierre Berthoumieux commence le rugby à l’âge de 5 ans dans le club phare de la capitale Tarn-et-Garonnaise auquel il restera fidèle jusqu’au début de ses années « lycée ». A l’âge de 16 ans, il quitte ses premières couleurs mais pas la ville de ses débuts puisqu’il rejoint le racing club montalbanais où il rejoint l’effectif Senior à l’aube de sa majorité. Cela lui permet de rencontrer l’équipe fanion du CAC dont il garde le souvenir précis des rencontres face au voisin à Sapiac. Après quatre saisons intenses en Fédérale 2, il connait la descente en Fédérale 3. Au bout d’une année à ce niveau, il décide de se lancer un challenge en allant jouer pour Suresnes en Fédérale 1 ce qui lui permet aussi de se rapprocher de son lieu de travail puisqu’il sert alors dans la très glorieuse brigade des sapeurs-pompiers de Paris et que les aller-retours avec Montauban devenaient compliqués. Il joue quatre années pour des couleurs franciliennes, restant deux années à Suresnes avant de migrer dans le même département des Hauts de Seine à Gennevilliers. A la fin de son contrat avec les pompiers de Paris, il ne résiste pas aux sirènes de ses racines et revient dans le département qui l’a vu grandir, plus précisément à Nègrepelisse. Mais, au bout d’une saison catastrophique au cours de laquelle il ne peut se satisfaire que de quatre maigres victoires, il traverse le département pour s’installer à Valence d’Agen et renoue avec le succès finissant finaliste du championnat de France de Fédérale 1 ce qui lui permet de jouer pour la première fois en Nationale 2. Mais, les longs voyages et les impératifs de ce niveau lui laissent trop peu de temps pour assumer les responsabilités qui lui incombent dans la société de biens immobiliers de location de courte durée qu’il vient de créer. C’est pourquoi, il part à Cahors en Fédérale 2. Mais, le trentenaire ne s’y réalise que très peu et se voit confronté à des soucis de paiement du club lotois qui finissent de le convaincre de signer à Castelsarrasin où il connait déjà beaucoup de joueur pour les avoir rencontrés sur et hors du pré. Toujours pompier volontaire au sein du centre de secours de Montauban, il reconnait qu’il aurait pu raccrocher les crampons après la dernière saison, mais le trois-quart de 85 kg pour 1,85m a fini par entendre ses amis qui le poussaient à continuer le rugby à bon niveau.
Amateur de rugby à 7, il a pratiqué cette discipline profitant de voyages dans le monde entier dont il garde un souvenir impérissable, notamment en ce qui concerne les tournois de Dubaï auxquels il a participé.
Extrait de La Dépêche du Midi du 13 août 2024